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Ronald Reagan devient le 40e président des Etats-Unis. Rejetant la politique de Détente de son prédécesseur, il cherche l'affrontement avec l'URSS.
Sa présidence voit la multiplication des manœuvres militaires de l'OTAN, dans le but de maintenir l'URSS sous pression permanente.
La réélection de Ronald Reagan convainc les leaders soviétiques qu'il n'y a aucune amélioration à attendre sur la scène internationale.
Mort de Konstantin Chernenko. Le Politburo désigne Mikhaïl Gorbatchev comme successeur, mais un coup de force de la Vieille Garde du Parti annule cette décision. C'est la ligne dure du Parti qui émerge à la tête du nouveau Politburo, promettant un durcissement de la position soviétique à l'égard des « tentatives d'intimidations américaines ».
Alors que les appareils de l'US Navy se livrent à une manœuvre PSYOPS au large de la Carélie, la chasse soviétique les contraint à reculer et les poursuit jusque dans les eaux internationales. S'ensuit un ballet aérien d'intimidation… jusqu'à ce qu'un pilote ouvre le feu. Le bref combat rapproché provoque la mort de plusieurs pilotes de part et d'autres.
Alors qu'Américains et Soviétiques se rejettent la responsabilité du combat, l'OTAN et le Pacte de Varsovie mobilisent leurs troupes. Les stratèges du Pacte sont alors confrontés à un choix: attendre d'avoir mobilisé toutes ses immenses réserves pour attaquer, ou passer à l'offensive avec des effectifs limités sans attendre, pour ne pas laisser le temps aux Américains de faire parvenir le gros de leurs renforts en Europe.
C'est cette dernière option qui est retenue: le 10 septembre, de Bayreuth à Vadsø, les forces du Pacte de Varsovie passent à l'attaque. En Norvège, l'offensive soviétique piège plusieurs brigades d'infanterie entre ses blindés et un débarquement amphibie à Narvik.
La Brigade Nord, principale force mécanisée norvégienne, parvient à s'échapper et à ralentir la progression ennemie au niveau de Trondheim. Rapidement, les mauvaises nouvelles s'accumulent pour les troupes soviétiques en Norvège...
Les premiers renforts de l'OTAN débarquent en Scandinavie, tandis que la longue MSR soviétique est la cible de partisans norvégiens, … mais surtout, c'est l'ordre de mobilisation des troupes suédoises, théoriquement neutres mais notoirement affiliées à l'OTAN, qui représente la plus grande menace pour le Pacte.
Le Pacte prend la décision de « neutraliser préventivement » la Suède, et d'ouvrir un second front qui leur permettra de reprendre l'offensive contre la Norvège par l'Est. Leurs alliés polonais et est-allemands sont mis à contribution dans ce nouveau plan...